lundi 16 mars 2015

Malade !



Après un magnifique dimanche de pique-nique en famille, pour célébrer la sainte famille justement, me voilà enrhumée et enfiévrée. Sniff! Comme quoi, même dans le bonheur il peut y avoir un couac. 
Pour une fois, on a décidé de se rendre dans le bassin est de ma charmante île, mais voilà, même si les températures avoisinent les 30° en ce moment, ce dimanche il y a eu un front froid doublé de vent. Zut alors ! Bien qu'habillée pour l'occasion, j'ai attrapé froid. Du coup, malgré une journée placée sous le signe des fous rires et des échanges en tous genres, je me retrouve avec un nez qui coule et des éternuements à répétition. C'est vraiment pas juste !
Après un lundi d'aspirine, je me suis décidée à faire ce qui me réussit le plus : le porridge coréen au poulet. Je sais, quand on regarde la photo on ne retrouve pas ce célèbre porridge, mais il faut que je vous donne ma recette.
Donc pour moi c'est un litre d'eau que je porte à ébullition après y avoir ajouté de l'ail, des oignons, du gingembre et du bouillon de poulet (ce soir, j'ai opté pour un bouillon de légumes). J'ajoute ensuite deux à quatre pilons de poulet que je laisse mijoter environ 15 minutes (parfois, j'ajoute des légumes comme du poivron pour un apport de vitamines). Une fois le poulet "cuit", je le retire et je le remplace par 4 tasses de riz japonais. Pendant que le riz cuit à feu doux, j'émince le poulet que j'ajouterai 5 minutes avant la fin de la cuisson. Pour éviter que le riz colle et pour l'écraser (chose que je ne fais jamais) j'utilise une cuillère en bois. Il ne faut pas laisser toute l'eau s'évaporer, elle doit toujours recouvrir le riz (chose que je ne fais que très rarement, en hivers surtout). J'ajoute, avant la fin de la cuisson, un peu de sauce de soja ou du nam nuoc.
Cette recette est idéale lors d'un hiver trop froid pour réchauffer le corps ou en quand on est malade. En Corée, on la nomme ssaljug ou jug. Il s'agit d'un plat courant qu'on fait souvent quand un membre de la famille est malade. En effet, sa consistance permet une digestion facile et sa chaleur permet de réchauffer le corps et de le faire transpirer, ainsi on évacue plus vite la maladie. le gingembre donne un coup de fouet à notre résistance physique et nous requinque d'emblée.
Moi, j'en prépare dès que je suis enrhumée, du coup je me sens tout de suite mieux, même si ce plat ne remplacera jamais une bonne médication. En plus, il a l'avantage d'être peu calorique.
Bref, essayez et régalez-vous !

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